LA PALISSADE (GRASSY KNOLL)

La palissade ("picket fence" en anglais), endroit d'où fut très probablement tiré le coup de feu fatal au président Kennedy.
La palissade ("picket fence" en anglais), endroit d'où fut très probablement tiré le coup de feu fatal au président Kennedy.

  Le film de Zapruder pourrait pour certains consister une preuve largement suffisante pour en déduire la présence d'un tireur derrière la palissade.

  Problème : bien entendu, les défenseurs de la version officielle rejettent cet argument en s'appuyant sur des théories dont la rigueur et la véracité peuvent être largement remises en question.

  Il convient donc de se pencher sur d'autres éléments tendant à prouver le complot, sans pour autant dénier le film de Zapruder.

 


  Si l'on y réfléchit bien, qui est en mesure de nous fournir les explications les plus précises quant au déroulement de l'assassinat ? Des officiels refusant d'analyser les éléments allant à l'encontre de la théorie du tireur unique (voir page précédente) ? Des scientifiques aux expériences contestables et contradictoires entre elles ? Non, la réponse est toute simple : les témoins, ceux qui étaient sur Dealey Plaza le 22 novembre 1963 et qui ont tout entendu. Voici le résumé de quelques dépositions (vous pouvez en trouver beaucoup plus sur la page Les témoignages) bien particulières dans la mesure où elles se distinguent du traditionnel "j'ai entendu des coups de feu provenant de...".

 

  La théorie soutenue par ce site est claire : il y avait un tireur derrière la palissade, et c'est de là que fut tirée la balle fatale. Il va de soi que, une fois le président assassiné, l'assassin dut se mêler à la foule qui s'était précipitée vers le Grassy Knoll, toute fuite par le nord du parking étant exclue (il aurait été aisément repérable, même s'il prenait ses jambes à son cou : cela reviendrait à mettre un éléphant au milieu d'un terrain vague).

 

  On l'a vu, juste après l'assassinat, des dizaines de personnes se précipitèrent en direction du Grassy Knoll. De nombreux témoins furent alors bloqués par des individus exhibant des badges du Secret Service. Pourquoi cela ? Qu'avaient-ils à cacher en empêchant la foule de scruter les alentours de l'arrière de la palissade ? La première réponse qui vient est de favoriser la fuite du tireur. Mais le pire, c'est quand on sait que la Commission Warren certifia qu'aucun agent du Secret Service ne s'était trouvé à cet endroit après le meurtre du président. Qui donc étaient ces hommes ?    

  Parmi les dizaines de témoignages confirmant la présence des ces individus, intéresserons-nous à celui de l'officier Joseph "Joe" Marshall Smith. Le fait qu'il soit policier est très important, son témoignage étant de fait, il est vrai, encore plus crédible que celui d'un témoin classique.

  Après l'assassinat, Smith fut l'une des très nombreuses personnes à se ruer en direction du Grassy Knoll, à la recherche de l'assassin. Il remarqua un individu qui lui parut plutôt étrange et l'interpella. Celui-ci sortit alors un badge et affirma être du Secret Service. Smith n'insista pas davantage et le laissa partir. Le problème, comme nous venons de le dire, est que la Commission Warren affirma qu'aucun agent n'était présent sur les lieux à ce moment-là. Dès lors, qui était ce mystérieux individu ?

  Pour couper court à toute spéculation, les partisans du rapport Warren parvinrent à avancer une hypothèse imaginée par un certain Chris Mills, qu'ils considérèrent comme fait avéré instantanément après l'avoir dégotée. Ceux-ci affirmèrent (et continuent d'affirmer) qu'il y avait bien un agent du Secret Service présent aux alentours du Grassy Knoll juste après la fusillade : Thomas Lemuel Johns. Sans pour autant l'écrire, ils admettent ainsi que la Commission Warren qu'ils vénèrent tant s'était trompé, fait exceptionnellement rare qui mérite d'être relevé. L'agent Johns était dans la voiture qui suivait celle du vice-président Lyndon Johnson. De même que Clint Hill se précipita en direction de la limousine présidentielle, Johns se rua vers celle de LBJ, mais ne réussit pas à l'atteindre, celle-ci ayant accéléré juste après que le troisième coup de feu eût retenti. Bien sûr, la voiture de sécurité qu'il venait de quitter précipitamment ne prit pas la peine de l'attendre en raison de l'urgence de la situation. Il s'arrangea par la suite pour rejoindre l'hôpital Parkland vers 12 heures 45 - 12 heures 50. Jusque-là, tout est authentique : Johns l'écrit texto dans son rapport du 29 novembre 1963 (il ne fut jamais interrogé par la Commission Warren).

  Les défenseurs de la version officielle reprennent ce fait avéré pour le détourner à leur façon : une fois ses collègues partis sans lui, il se serait, d'après eux, dirigé vers le Grassy Knoll et se serait alors fait interpellé par l'officier Joe Smith, dont nous venons de parler. Pourquoi pas. Que dit Johns à ce sujet dans son rapport ?

 

"Avant que je n'eusse atteint la voiture du vice-président, un troisième coup de feu fut tiré, puis tout le cortège se mit à accélérer, si bien que je me retrouva seul au beau milieu de la rue. Je rejoignis le plus vite possible le vice-président et Youngblood (un de ses collègues) à l'hôpital Parkland en m'y faisant conduire à bord d'une voiture de journalistes."

 

  Réponse : rien, pas un mot ! À aucun moment Thomas Lemuel Johns n'a écrit ou déclaré s'être rendu vers le Grassy Knoll : "Je rejoignis le plus vite possible le vice-président." D'ailleurs, l'heure à laquelle il affirme être arrivé à l'hôpital Parkland (12 heures 45 - 12 heures 50) prouve qu'il n'a jamais eu le temps de se ballader au sommet du Grassy Knoll, puisqu'il fallait entre 5 et 10 minutes pour atteindre Parkland (le président fut assassiné à 12 heures 30). Le temps que Johns trouve une voiture qui s'arrêta pour le prendre (à ce moment-là, peu nombreux étaient les conducteurs de véhicules à accepter des auto-stoppeurs), on peut supposer qu'il a dû rester environ 5 minutes sur Dealey Plaza, ce qui lui permit d'arriver à l'hôpital vers 12 heures 45 (bien sûr, ce n'est qu'une estimation de sa part, il est tout à fait susceptible d'être arrivé avant : lorsque le président vient d'être abattu, on ne pense pas forcément à consulter sa montre régulièrement). De toute façon, une telle démonstration n'est pas nécessaire : Johns ne s'est jamais rendu au Grassy Knoll – il l'a dit lui-même , un point c'est tout ; son seul et unique but était de rejoindre au plus vite le vice-président, en aucun cas de se dégourdir les jambes.

  Pourtant, les adversaires de la théorie du complot se permettent d'écrire le contraire. Autrement dit, ils osent affirmer mieux connaître les actions de Johns que Johns lui-même ! C'est ce qu'on appelle du travail rigoureux ! Mais c'est l'embêtant dans cela : ces gens-là savent pertinemment qu'ils écrivent des sottises (la simple lecture du témoignage de Johns permet de s'en assurer) ; pour autant, dans le but de convaincre leurs lecteurs, ils leur mentent éperdument en leur affirmant qu'il s'agit de la stricte vérité, une vérité incontestablet et incontestée. Par exemple, dans son livre, François Carlier emploie le présent de vérité générale (en aucun cas du conditionnel, pensez-vous !), comme si cela était acquis. Or, non seulement ce n'est pas acquis, mais c'est surtout 100 % faux. Mais c'est la seule hypothèse que les défenseurs de la théorie du tireur unique ont pu trouver. Ils se sont simplement contentés de ce qu'ils avaient sous la main.

  Enfin, il convient de rappeler que, même si Johns s'était effectivement trouvé là (ce n'est pas le cas), cela n'expliquerait la présence que d'un seul agent. Or, les témoins affirmèrent que plusieurs hommes sortirent un badge du Secret Service. Quid de leurs identités ? Aucune réponse n'a jamais pu être apportée. En somme, aucun agent ne s'est jamais manifesté pour clamer qu'il faisait partie des hommes qui essayèrent de contenir la foule. Bref, on est bien obligé d'en arriver à la conclusion suivante : le 22 novembre 1963, des inconnus se firent passer pour des agents du Secret Service.

 

  Par ailleurs, comment ne pas être ahuri par le total mépris de la Commission Warren à l'encontre de cet élément pourtant capital ? Voici, dans le témoignage de Smith, le passage correspondant :

 

- Smith : Je me sentais ridicule (...) J'ai sorti mon pistolet de mon étui, et j'ai pensé : "C'est idiot, je ne sais même pas qui je recherche", et je l'ai donc rangé. À ce moment-là, il m'a montré un badge du Secret Service.

- Liebeler (assistant d'Earl Warren) : Avez-vous abordé cet homme ?

- Smith : Eh bien, il m'a vu me diriger vers lui avec mon pistolet et m'a instantanément dit qui il était.

 

  Voilà, c'est tout. À peine plus de cinq lignes et deux réponses pour une seule question. Un homme inconnu (et ce n'est pas le seul) se trouve près d'une zone où, selon près de 50 témoins, un ou plusieurs coups de feu furent tirés, et, grosso modo, disons les choses telles qu'elles sont, la Commission Warren s'en contrefiche. Pour une commission officielle soi-disant détentrice de la vérité, on a vu mieux (comprenez : on a rarement vu pire).

 


  Penchons-nous à présent sur cette photographie prise par Phillip Willis juste avant que Kennedy ne soit blessé à la gorge.


  

  L'homme entouré en rouge serait-il le mystérieux tireur qui a abattu Kennedy ? Non, bien évidemment (il faudrait être sacrément idiot pour tirer d’ici en espérant ne pas être vu !).

  Souvent appelé "l'homme-chien noir" ("Black Dog Man" : il ressemble apparemment à un chien noir...), il s’agit très probablement de Gordon Arnold, un ancien militaire qui affirma avoir filmé l’assassinat. Pour cela, selon ses dires, il avait tout d’abord pensé se positionner à l’extrémité de la fameuse palissade, ce qui lui aurait permis de filmer le président passant sous le pont. Mais, d'après lui, alors qu’il venait juste de s’installer, un homme s’avança vers lui et lui ordonna de quitter les lieux. Voyant qu’Arnold était plutôt réticent, l’inconnu sortit un badge de la CIA : il n’en fallut pas plus à Arnold pour déguerpir. Il décida donc de filmer le cortège depuis le muret, non loin d’Abraham Zapruder. Comme de très nombreux témoins, Arnold rapporta avec certitude qu'un ou plusieurs tirs avaient été tirés depuis la palissade. Mais, surtout, il affirma avoir senti une balle frôler sa tête. Il se jeta instinctivement au sol. Peu après, un policier – ou plutôt un homme portant un uniforme de policier – se dirigea vers lui (c’était décidément la journée où on l’interpellait !). Arnold lui raconta tout ce qui vient d’être dit. L’homme, selon Gordon, « avait les mains sales et était armé d’un pistolet ». Visiblement très énervé et agité, il en vint même à donner un coup de pied à Arnold, alors que celui-ci était encore allongé, et lui demanda avec virulence s’il avait filmé ou photographié l’assassinat. Impressionné par l’arme du « policier » et n’osant pas discuter, Arnold lui remit sa pellicule. Son agresseur supprima sa vidéo sous ses yeux (voir son témoignage vidéo).

 

  Autre témoignage intéressant : celui d’Ed Hoffman. À l'en croire, ce sourd-muet était arrivé juste avant le passage du convoi présidentiel et avait pu se placer sur le pont, à un endroit qui lui offrait une vue dégagée de l’arrière de la palissade. D’après lui, deux hommes se trouvaient derrière celle-ci, dont un portant une casquette et une chemise bleue (l’uniforme du policier). Mais, surtout, il était armé. D’après Hoffman, il fit feu en direction du président Kennedy. Sa tâche accomplie, il confia son fusil à son complice puis s’éloigna (il est d’ailleurs fort probable, si Hoffman dit vrai, que ce tireur soit le « policier » qui blessa Gordon Arnold et détruisit sa pellicule, trop compromettante). Ledit complice, lui, partit dans une direction opposée, démonta rapidement l’arme et la rangea dans une valise, avant de se diriger tranquillement vers le passage à niveau. Quelques minutes après, l’arrière de la palissade était envahi par la masse de témoins. Il était déjà (bien) trop tard (voir son témoignage vidéo).


  Si l’on y réfléchit bien, on se rend compte que le choix de faire porter au tireur installé derrière la palissade un uniforme de policier était extrêmement bien pensé. En effet, en plaçant un assassin derrière la picket fence (palissade, en anglais), les éventuels conspirateurs savaient pertinemment que certains témoins entendraient des coups de feu provenant de cet endroit, et s’y précipiteraient. Il fallait donc trouver un moyen de protéger le tireur. Et le déguiser en policier était l’idéal : de la sorte, aucun de ses « collègues » n’allait l’interpeller. Quant aux témoins, l’officier représentant pour eux le maintien de l’ordre, la sécurité, il ne fallait pas s’attendre à ce que l’un d’entre eux soit intrigué par la présence anticipée d’un policier aux alentours du Grassy Knoll. Ainsi, il ne pouvait être inquiété.

 

 

  En tout, une cinquantaine de témoins contredirent le rapport Warren, en affirmant avoir entendu au moins un coup de feu provenant du Grassy Knoll. Certains déclarèrent également avoir vu de la fumée provenant de la picket fence au moment de la fusillade ; toutefois, il est difficile d'imaginer qu'elle ait pu être provoquée par un tir de fusil, arme qui n'est pas censée émettre une fumée visible à plusieurs dizaines de mètres lorsqu'elle est utilisée pour faire feu (d'ailleurs, dans le film JFK, n'ayant trouvé aucune arme capable de provoquer une telle fumée, le réalisateur Oliver Stone utilisa... une machine à fumée !).

  Et, puisque l’on parle des témoins, comment expliquer que, sur les 216 témoins présents sur Dealey Plaza au moment de l’assassinat, 74 (environ un tiers) ne furent pas interrogés quant à la source des tirs ?

 

  Pour finir, si, pour certains d’entre vous, tout ce qui a été dit précédemment n’est pas suffisant pour conclure qu’il y avait un tireur derrière la picket fence (palissade), comment expliquer le fait que, juste après l’assassinat, une masse de témoins se précipita en direction de cette palissade (voir photos page suivante) ? Cette question est rhétorique, la réponse étant connue (grâce aux témoignages) : la plupart d'entre eux entendu des coups de feu provenant du Grassy Knoll (même si certains ont certes suivi par curiosité). Ils sont d'ailleurs une cinquantaine à avoir confirmé cela devant la Commission Warren.


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Commentaires: 8
  • #1

    bjnvy (dimanche, 17 novembre 2013 08:45)

    J'aime beaucoup votre site, il est très complet et très intéressant.
    Récemment un documentaire a été diffusé où ils reparlent des différents tirs, l'avez-vous vu? http://www.rtl.be/rtltvi/categorie/kennedy-le-mystere-et-le-mythe/4603.aspx

  • #2

    Lily Bergeron (samedi, 23 novembre 2013 17:40)

    Je venais d'avoir 13 ans lorsque je suis rentrée de l'école ma mère m'a dit en pleurant ils ont tué le président Kennedy.Je me souviendrais toujours de l'émotion qui m'a submergée a ce moment,la tristesse,le sentiment de perdre une forme de sécurité mondial.J'ai toujours eu le sentiment profond que des hauts placés du gouvernement en étaient les auteurs.Le présumé tueur du président n'était qu'un bouc émissaire.
    Merci pour toutes ces informations qui me prouve que mes pressentiment sont vrais.Je trouve triste que certains témoins ont écartés, mais ça prouve une chose "La vérité doit être cachée" Pour finir j'ai toujours eu le sentiment que LBJ éait au courent de cette machination je dirais même complice.Mais que peut on faire lorsque ce ne sont que des sentiments que une impression,surtout à 13 ans?

  • #3

    chris33 (dimanche, 24 novembre 2013 11:00)

    bonjour, peut on savoir qui est la personne auteur de cet article?

  • #4

    timetothetrue (mercredi, 30 avril 2014)

    i'm Richard Nixon plese Release Me (From My Sin)

    You want the truth,

    the individual in the picture is William Mark Felt, I hired him to kill the 35 th president of the united states of america

  • #5

    Jfk (mercredi, 18 février 2015 10:13)

    Quand il y a eu plein de personne qui ont couru vers le monticule herbeu des agents des services secrets les ont stopé mais la comission warren a dit qu'il n'y avait pas aucun agent sur le grassy knoll. Pour ma part il y a eu trois coups de feu 1 venant du dal tex bulding ( peu après les faits ont arrêté un homme au dal tex qui avait un gros casier judiciaire et qui connaissait jack ruby et david ferrie) un autre qui venait du tsbd mais ce n'est pas lee harvey oswald qui l'a tiré mais malcom wallace on a retrouvé une empreinte de wallace ( un tueur à gage ami de johnson) et le coup fatal tiré depuis la palissade.

  • #6

    Jfk (jeudi, 19 février 2015 08:17)

    Avez vous vu le documentaire sur planète plus hier les sixties l assassinat de jfk ( il faut avoir canalsat)??

  • #7

    hardy (samedi, 07 janvier 2017 19:24)

    aujourd'hui , les langues se délient ! bcp de témoins ou acteurs de cette journée particulière à dallas sont décédés . les familles de ceux-ci parlent à présent . des noms , ceux des tireurs embusqués dans le " traquenard " de d.plazza sortent à présent ( wallace sbire de jhonson , r.white , max french , etc...) soit , 4 équipes de tireurs d'élite et mercenaires auxquels il convient d'ajouter une trentaine de personnes qui assurent la logistique , la diversion , la coordination et le repli...
    raisonnablement , nous pouvons espérer que les autorités américaines déclasseront cette " affaire kennedy" avant la fin des 75 ans de silence voulue par la commission warren ?
    une ouverture partielle des archives concernant le" coup d'état" du vendredi 22 novembre 1963 est prévue au mois d'octobre 2017 .
    si le président trump le décide en accord avec la c.I.a. et le f.b.i. , les chercheurs et journalistes d'investigation vont se ruer sur l'énigme !

  • #8

    Christophe Nicolas (vendredi, 26 janvier 2024 16:14)

    Les témoins sont vraiment chiants pour le narratif officiel car comment diriger les gens s'ils pensent qu'on leur ment... :)
    L'idéal de la justice du pouvoir humain est un monde sans témoins sauf ceux qu'il aura placé pour accréditer sa version. Ainsi, le pouvoir sera scientifiquement justifié et l'Antéchrist pourra régner sur terre.